C. IMELDA ANTONICELLI OFFICIAL SITE |
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Les évènements qui suivent sont à situer après X-Files: Le Film |
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I
know it's not a game to play Your
eyes they show no fear I
burn inside and can not wait to be The
man that feels your body close Is
here to set you free To
hold you near and satisfy your needs You
shiver as I touch your neck Slowly
close your eyes I
can't resist you even if I try We
both surrender to the touch As
we lay these side by side And
everything around us disappears If
you believe in love tonight I'm
gonna show you one more time If
you believe then let it out No
need to worry there's no doubt If
you believe If
you believe If
you believe then let it out As
you run your fingers through my hair Your
lips come close to mine The
tension becomes more than I can bare Then
you wrap your arms around me And
feel your every move This
feeling could now lead us anywhere
|
Now
we leave the world behind us This
moment we both share Just
you and me that's how it's meant to be I
never wanted you so much I
feel your every breath As
you gently whisper in my ear If
you believe in love tonight I'm
gonna show you one more time If
you believe then let it out No
need to worry there's no doubt If
you believe If
you believe If
you believe then let it out If
you believe in love tonight If
you believe in love tonight I'm
gonna show you one more time Show
you one more time If
you believe then let it out No
need to worry there's no doubt If
you believe If
you believe Don't
worry You gotta let it out babe You gotta let it out babe (©® Sasha "If You Believe") |
I WANT TO BELIEVE
(JE VEUX CROIRE)
Ca
a été trop facile de te capturer. Je n'ai même pas eu à te chercher. Tu dois
être vraiment mal en point pour te faire de surprendre avec tant de facilité
chez moi.
Mulder s'approcha du corps évanoui d' Alex Krycek, menotté, les bras derrière
la chaise sur laquelle il l'avait assis.
L'agent du FBI le regarda encore pendant quelques instants avant de lui jeter un
verre d'eau en plein visage pour le réveiller.
Avec un grognement de souffrance et encore hébété, Krycek rouvrit les yeux et
leva la tête pour regarder l'homme debout devant lui.
"Alors, Krycek! Qu'est-ce-que tu fous ici ? Qu'est-ce-que tu étais en
train de chercher ?"
"Rien du tout... Je voulais te laisser un message."
"Me raconte pas de bobards !!! Tu cherchais quelque chose."
"Ecoute, Mulder: ils sont à ma recherche; avant de quitter Washington je
voulais te faire une dernière faveur."
Mulder bondit. L'aggripant par les cheveux, il lui tira la tête en arrière et
lui pointa son révolver sous le menton.
"Donne-moi une bonne raison pour ne pas te tuer."
"C'est... C'est la vérité... Je voulais te livrer Gibson."
Mulder relâcha la détente tout en faisant un pas en arrière. Il abaissa
l'arme et s'arrêta pour fixer dans les yeux son pire ennemi.
Je voudrais te croire, Krycek. Tu ne sais pas à quel point; mais tu m'as
trahi trop de fois. Je ne connais pas ton jeu, tes règles. Tes trucs. Je
voudrais croire à ce que tu me dis. Je voudrais te croire, Krycek.
Mulder s'assit sur la petite table en continuant à fixer Krycek, tandis que
celui-ci le fixait à son tour.
"Pourquoi devrais-je te croire ?" le demanda-t-il, finalement, d'un
ton calme.
"Pour la même raison pour laquelle tu m'as cru en ce qui concerne la base
militaire... Parce que je suis ton ami."
"Seulement cela ?"
Entre les deux le silence se fit.
Qu'est-ce-que je suis en train de dire putain ? Seulement cela ? Que
devrait-il être d'autre ? Pourquoi je me sens si chaud tout d'un coup ? Et
pourquoi est-ce-que je désire le toucher, et ce pas pour le frapper ?
"Je n'ai pas d'autre but, Mulder" affirma Krycek en l'interrompant
brusquement dans ses pensées. "Je le fais pour t'aider toi et ce pauvre
enfant."
"Pourquoi sont-ils à ta recherche ?"
"J'étais rentré dans la consortium, mais mon nouveau chef a eu le
mauvais goût de se suicider..."
"Et en quoi ça te concerne ?"
"En rien... Mais le type des Morley ne me voit pas d'un bon oeil... C'est
lui qui a Gibson à l'heure actuelle."
"Où ?"
"Je ne sais pas..."
"Tout à l'heure tu as dit que tu le savais" l'interrompit brusquement
Mulder en se levant d'un bond et en le frappant en plein visage avec la crosse
de son pistolet.
"Laisse-moi finir..." lui demanda-t-il tout en saignant de la lèvere.
"Je sais seulement qu'il se trouve dans une base militaire du Dakota du
Nord."
"Où était l'UFO ?"
"Je ne sais pas... Ils l'ont transféré plusieurs fois et l'ont soumis à
diverses expériences... Si tu ne le libères pas: il mourra"
insista Krycek avec toute l'énergie possible, en écarquillant ses yeux verts
intrépides.
Mulder, instinctivement, l'arme abandonnée, s'approcha de lui et lui nettoya le
sang qu'il avait sur lui. A ce toucher délicat et inattendu, le corps de Krycek
réagit en frémissant et Mulder s'arrêta en plongeant ses yeux dans ceux d'Alex.
Qu'est-ce-que je suis en train de faire ? Et pourquoi sa peau réagit-elle
ainsi ? Ce n'est pas de la peur... Il n'a pas peur de moi. Je le lis dans ses
yeux. Mais alors ?... Non, il ne peut pas avoir éprouvé du plaisir...
"Qu'est-ce-qu'
il t'arrive ?"
"Rien... mais le sang était en train de salir mon plancher."
Krycek répondit avec un sourire semblable à une grimace et abaissa son regard,
ressentant de la fatigue dans son épaule droite.
"Qu'est-ce-que tu as ?"
"Mon bras est endolori et mon épaule me tire..."
Mulder continua à le fixer; puis, tout en tenant fermement son pistolet, il le
libéra de ses menottes.
"Reste assis là ou je te mets un balle dans la tête, comme tu l'as fait
avec mon père."
"Encore ?!" dit, exténué, Krycek.
Mulder le frappa avec sa main libre, augmentant ainsi l'écoulement du sang.
"Ce n'était pas moi. Combien de fois devrai-je te le dire ?"
"Jusqu'à ce que tu réussisses à me convaincre."
Krycek le fixa en se tamponant la bouche. Les deux côtés saignaient et ne
semblaient pas prêts de s'arrêter, ce tellement que cette masse envahissait sa
bouche jusqu'à l'en dégoûter.
"J'ai besoin d'aller dans la salle de bain" dit-il accablé par la
douleur et la nausée.
Mulder le fixa pendant quelques secondes, puis avec son pistolet, lui indiqua le
chemin tout en le suivant.
En ce moment même, tu es tellement sans défense que j'en éprouve de la
tendresse pour toi. Je voudrais presque te serrer contre moi comme une mère le
ferait avec son fils. Je voudrais t'enfermer ici et en même temps de te donner
la liberté que tu cherches. Je voudrais te garder près de moi et je voudrais...
te satisfaire. Satisfaire tes besoins. Tes désirs; mais je ne peux pas non plus
oublier qui tu es. Qui tu as été... Ce que tu as fait.
"Qu'est-ce-qu'il t'est arrivé au bras ?"
"Ca s'est passé à Tunguska" répondit Krycek, en s'essuyant le
visage pendant que des gouttes de sang affleuraient encore à ses lèvres.
"Ils me l'ont coupé... avec un couteau peu aiguisé... C'est une chance
que je ne sois pas mort du tétanos' conclua-t-il d'un sourire amer.
"Oui... c'est une chance que tu sois encore vivant."
Alex Krycek écarquilla les yeux sur le visage sérieux de Mulder encore occupé
à fixer sa prothèse.
Mulder leva son regard jusqu'à croiser celui d'Alex et seulement alors il se
rendit compte de ce qu'il venait d'affirmer. "Allons par là"
conclut-il d'un ton brusque.
Krycek le précéda, tournant la tête et remuant les épaules pour masser son
cou.
"Je peux me mettre dans le fauteuil ?"
"Oui" affirma Mulder, fasciné pas ces mouvements invonlontairement
sensuels.
Si je te touchais encore, est-ce-que tu réagirais comme tout à l'heure ? Si
tout de suite je te massais le cou et les épaules, qu'est-ce que tu ferais ?
"Qu'est-ce-que tu veux faire de moi, Mulder ?"
Qu'est ce-que je veux faire de toi ?
"Je n'ai pas encore pris ma décision" répondit-il confus et s'asseyant
sur le divan. "Peut-être te confierai-je à Skinner...", et tout en
se souvenant de ce qu'il s'était passé la dernière fois, il ajouta "ou
peut-être à Scully."
"A Scully ?"
"Oui... je ne l'emmennerai pas dans le Dakota du Nord avec moi et toi tu ne
serais pas en sécurité en prison."
"Alors pourquoi ne me laisses-tu pas partir ?"
Mulder fit un sourire coléreux, mais sérieusement amusé par la plaisanterie
de Krycek.
Ce n'était pas une plaisanterie.
Krycek ne riait pas.
"Les saisons devront s'inverser. Les planètes exploser et les Mets gagner
le championnat de baseball avant que je te libère."
"Alors...emmène-moi avec toi" le suplia-t-il en le charmant avec un
regard langoureux et affable.
Ne me regarde pas comme ça putain ! Ne me regarde pas comme ça. Si tu me
regardes comme ça, je ne pourrai pas te résister et... tu n'imagines pas ce
que je ressens en ce moment.
Mulder ne s'était pas rendu compte que ses pensées l'avaient amené à plisser
les yeux et à abaisser la tête. Même ses bras s'étaient rendus en laissant
tomber le pistolet sur le coussin du divan. Krycek l'observa incrédule et
curieux. Qu'est-ce qui arrive à Mulder ? se demanda-t-il.
"Mulder ! ... Mulder !"
Mulder rouvrit les yeux et sursauta. Krycek était devant lui avec la main sur
son épaule.
"Tu ne te sens pas bien ?"
"Non. Je me sens très bien" répondit-il d'un ton brusque, tout en se
levant et se se retrouvant face à face avec Krycek.
Tout d'un coup il fut assailli d'une impulsion irrépressible. Il saisit la
nuque de Krycek et la tira vers soi, pressant ses lèvres sanguinolantes
contre les siennes. Il sentit la peau d'Alex se plisser sous sa main et son
corps devenir rigide. Il s'assagit déconcerté, tandis que Krycek l'observait
surpris, mais souriant.
Qu'est-ce-que j'ai fait ?
Qu'est-ce-qu'il m'arrive ?
Les rides sur son front plissé montraient clairement les pensées de l'agent du
FBI. Alex Krycek lui remis une mèche rebelle derrière l'oreille, mais Mulder
d'un geste violent écarta sa main.
"Reste calme... Il n'y a rien de mal dans ce que tu as fait... Et il n'y a
rien de mal dans ce que je voudrais faire... Ce que je voudrais faire avec toi"
dit Krycek d'un ton délicat et persuasif.
L'atmosphère était telle que Mulder ne réussit plus à contrôler ses
pulsions. Ses sensations. Ses désirs. Le désir.
Ce désir.
Le désir de Krycek.
"Krycek" sussura-t-il avec un filet de voix en caressant le bras chaud
qu'il avait écarté peu avant.
"Mulder" souffla Krycek en posant son bras sur le sien.
Leurs regards se perdirent l'un dans l'autre. Alex fit remonter sa main jusqu'à
l'épaule de Mulder et lui s'approcha lentement en embrassant l'angle de
ses lèvres. Mulder l'attira contre lui avec toute la force qu'il avait et se
mit à l'embrasser passionnément. Le bras inactif d'Alex lui empêchait de
rendre cette rude mais réconfortante étreinte.
Mulder se libéra de sa cravate tout en continuant à entourer Krycek de son
bras gauche. Krycek laissa glisser sa main vers les boutons de la chemise de
Mulder et commença à les déboutonner un par un.
"Allongeons-nous" sussura excité Mulder.
Les deux s'allongèrent l'un à côté de l'autre sur le sombre divan en cuir;
d' etreintes en enlacements et en attouchements de plus en plus sensuels, de
plus en plus audacieux. De plus en plus intimes.
Mon Dieu ! Je n'aurais pas cru qu'il puisse arriver quelque chose de semblable.
A
moi. Avec Krycek. Il me semble l'avoir toujours désiré. De l'avoir toujours
aimé. C'est comme si tout disparaissait tout autour de moi: ces murs; le Bureau
et les X-Files; Washington. Le monde entier n'existe plus en ce moment même. Il
n'y a que moi et mon...
Mon quoi ?
Amant ? Ennemi ? Ami ?
Krycek.
"Alex" souffla Mulder pendant que celui-ci lui léchait son membre.
"Qu'est-ce-que tu voudrais faire Alex ?" demanda-t-il avec difficulté
et complètement ravi de ces sensations qu'il n'avait jamais éprouvées
auparavant.
Krycek remonta vers lui en traînant sa prothèse. Il resta quelques instants
avec le regard fixé dans les yeux de Mulder. Quelques instants, parce qu'il ne
pouvait pas soutenir tout son poids sur un seul bras et sans répondre, il
retombit sur le corps de Mulder en l'embrassant avec passion. Mulder le serra
fort et fit glisser ses mains sous le t-shirt de Krycek en caressant la cambrure
de son dos.
Krycek frémit, d'abord de plaisir puis de terreur. Il se souleva sur son
avant-bras et fixa apeuré Mulder.
"Qu'est-ce-qu'il y a ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ?" lui demanda,
inquiet et essouflé, Mulder.
Krycek se contenta de le regarder, mais lentement l'expression de son visage se
fit plus sereine et ses yeux verts resplendirenet d'un vert lumineux.
"Rien... Juste... ne me déshabille pas... Je ne veux pas que tu le vois"
le supplia-t-il en se laissant glisser sur son corps.
Mulder comprit cette peur subite et le serra plus fort contre lui. Krycek
souleva son visage vers celui de Mulder, sans pour autant quitter la chaleur de
son torse. Mulder se pencha vers lui en lui effleurant les lèvres.
"Pourquoi ne reprends-tu pas là où tu t'es arrêté ?" lui
demanda-t-il avec une douceur à laquelle Krycek n'était pas habitué.
Krycek revint lentement vers le membre de Mulder en le reprenant dans sa bouche.
Des secondes, des minutes, des heures.
Les deux se perdirent l'un dans l'autre.
Les bras. Les mains. Le toucher des mains.
La peau. L'odeur de la peau.
Mulder, Krycek.
Krycek, Mulder.
Alex Krycek était assoupi sur le corps de Mulder qui observait le plafond en caressant, de haut en bas, le bras chaud de l'autre.
Tu
es une vraie torture pour moi, Alex.
Comment est-ce que je peux te détester maintenant ?
Comment est-ce que je peux effacer le passé, vivre au présent et croire que
dans le futur tu seras différent ?
Te laisser t'en aller ? Peut-être est-ce pour être libre que tu as cédé à
mon geste soudain et affecté. Le désir.
Oui. Je ne dois pas oublier ce que tu as toujours été. Comment puis-je te
croire Alex ? Comment le puis-je ?
Il faisait presque jour, la ville quittait lentement l'obscurité de la nuit
pour la faible lumière du soleil qui surgissait au lointain, à l'horizon,
au-dessus des gratte-ciels. Distant et presque lointain.
Krycek ouvrit les yeux et se sentit serein. Après tellement de temps, il ne
craignait plus de vivre comme un fugitif. Les horreurs du passé avaient disparu
en une seule nuit d'amour; un amour différent de celui qu'il avait toujours désiré
et cherché.
Mulder dormait profondément. La fatigue du jour passé, du tourment de son
coeur et la fougue de cette nuit, l'avaient épuisé et fait tomber dans ce long
et profond sommeil.
Alex Krycek se leva en faisant attention à ne pas réveiller Mulder. Il se
rhabilla. Il écrit un message, après avoir trouvé la feuille si longtemps
recherchée qui avait permis à Mulder de le surprendre. Il sussura quelque
chose à l'oreille de Mulder et ferma la porte derrière lui.
Le bruit du mécanisme de la fermeture fit se réveiller Mulder qui, se levant
d'un bond, courut vers la porte, mais fut contraint à s'arrêter, étant compètement
nu.
"Fumier !" hurla-t-il en frappant du poing la porte.
Fumier ! Tu m'as encore eu. Je savais que je ne pouvais pas te faire confiance. Que je
n'aurais pas dû te croire. Que...
En se retournant il aperçut une feuille sur la petite table. Il s'approcha, la
prit et la lut.
"Je t'aime,
mais je ne peux pas rester ici et je ne veux pas que tu risques ta vie. Je
chercherai Gibson et je le libèrerai pour toi.
Ne me déteste pas. Krycek"
Tu veux vraiment faire ça pour moi ?
Mon dieu ! Comment je fais pour te faire confiance ?
Comment je fais pour te croire ?
Je voudrais te croire. Je veux croire que tu n'es pas ce que j'ai toujours pensé
que tu étais.
Je veux croire.
Thanks: to my translator and friend Antoine | |
Ce qui suit peut être situé à n'importe quel moment de la chronologie de X-Files, mais est à imaginer comme postérieur aux épisodes Duane Barry/Ascension |
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Haven't
we met You're
some kind of beautiful stranger You
could be good for me I've
had the taste for danger If
I'm smart then I'll run away But
I'm not so I guess I'll stay Heaven
forbid I'll
take my chance on a beautiful stranger I
looked into your eyes And're
the devil in disguise That's
why I'm singing this song To
know you is to love you You're
everywhere I go And
everybody knows To
love you is to be part of you I've
paid for you with tears And
swallowed all my pride
|
Da-da-da-dum Beautiful
stranger Da-da-da-dum Beautiful
stranger If
I'm smart then I'll run away But
I'm not so I guess I'll stay Haven't
you heard I
fell in love with a beautiful stranger I
looked into your face My
heart was dancing all over the place I'd
like to change my point of view If
I could just forget about you I
looked into your eyes And
my world came tumbling down You're
the devil in disguise That's
why I'm singing this song to you I've
paid for you with tears And swallowed all my pride (©® Madonna "Beautiful Stranger") |
BEAUTIFUL
STRANGER
Mince ! J'ai aussi le frigo vide ce week-end.
O.K Mulder, mets-toi quelque chose sur le dos et en route pour l'épicerie.
T-shirt... T-shirt... T-shirt.
Putain! Mais depuis quand je fais pas la lessive moi ?
Peut-être que je devrais aussi envoyer ces affaires à la blanchisserie, en
plus des complets Armani.
Ah, voilà ! Ca c'est... c'est à Alex ?!
Qu'est ce que fout un T-shirt de ce rat au milieu des miens ?
Rien à foutre! J'ai rien d'autre.
Ce
quartier devient de plus en plus minable, je devrais me décider à changer de
maison. Je devrais m'en prendre une jolie comme celle de Scully. Ouais, mais
tant, en quelques jours, je l'aurais transformée en débarras.
Peut-être que je devrais me marier ou alors...
Magazines !
"Salut Bob!"
"Bonjour agent Mulder ! Vous voulez quelque chose de pimenté ou comme d'habitude
Play Boy ?"
"Comme d'habitude."
Me
marier !
Je dois avoir mal dormi ou mangé quelque chose de pas très frais.
Ben voyons! Et où est-ce que j'en trouve une comme Pamela Anderson ?
Alex ?!
Putain, c'est Krycek là ! Arrête-toi... Arrête-toi...
"FBI, reste où tu es."
"C'est à moi que vous parlez ?"
Et
merde !
"Désolé, je me suis trompé de personne."
Il faut
que tu te calmes Mulder!
Est-il possible que tu le voies partout ?
Combien de temps s'est écoulé depuis la dernière fois où je l'ai vu ? Deux. Trois. Non, peut-être quattre mois... Ou non ?
Putain ! J'ai perdu la notion du temps.
Peut-être que ce démon me manque.
Peut-être que j'ai trouvé en lui ce qu'aucune femme n'a jamais su me donner. J'aurais
dû être plus malin et échapper à ses flatteries. Je devais me fier au vieux
dicton: "Quand le diable te caresse, c'est qu'il veut ton âme". Je
devais fuir, et au lieu de cela je l'ai laissé faire, et maintenant j'en paie
les conséquences.
Je savais. Je savais déjà dès la première fois, quand je regardai ses yeux,
que je me serais précipité dans un abysse. Tout au fond, jusqu'en enfer. Mais
je l'ai laissé me tuer, tuer ma fierté, ma virilité. Ma vie.
Je l'ai laissé me rendre esclave de ses désirs... de mes désirs...
Un charriot... je dois prendre un charriot.
De la bière... Mieux vaut deux packs...
Yaourt à boire... à la banane ?
Oui, va pour la banane.
Mulder,
arrête avec les doubles sens! Souviens-toi: tu es un homme. Un homme ne prend
pas de la banane; il prend des pommes, des pamplemousses...
Qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Moi j'aime le yaourt à la banane. Les surgelés, les surgelés, les surgelés. Où sont les surgelés ?
"Excusez-moi, le rayon des surgelés ?"
"Ils sont de l'autre côté. Après tout la file de rayons."
"Merci!"
Alex ?!...
Non, c'est surement juste quelqu'un qui lui ressemble.
Je dois l'oublier. Je dois m'obliger à l'oublier et puis... après ce qu'il m'a
fait.
Oui, tu dois vraiment l'oublier.
Voilà les surgelés !
Pizza aux peperonis , hmmm... Oui.
Pizza au fromage ? ... trois.
Pizza aux oignons ?... Naaan.
Pizza, pizza, pizza... Italienne, la voilà!... Cinq. Non, c'est peut-être trop...
Mais si, j'en prends six et j'invite Scully.
Maintenant que j'y pense, je ne l'ai jamais invitée... ouais ! en même temps
elle m'a jamais invité non plus. En général, je débarque chez elle, mais à
part quelques boissons froides ou chaudes, je n'arrive à rien. Dans tous les
sens du terme. Eh voilà Mulder, encore une fois on en arrive là ! Le sexe est en train de devenir une obsession pour toi... Sois tranquille, tu es un américain moyen... et peut-être encore hétéro. Je devrais aller chez un psychologue, et pas d'hypnose régressive cette fois!!
"Vous payez en espèces ou par carte de crédit ?" "En espèces."
Pas mal cette caissière.
Vas-y Mulder, demande-lui de sortir avec toi.
Ben voyons ! Avec les revues de Play Boy en main ? C'est évident qu'elle m'aura
déjà catalogué et qu'elle me répondra qu'elle est déjà prise. Au fond,
elle est trop mignonne pour être célibataire.
En y repensant, Scully non plus n'est pas mal... Mais elle c'est autre chose...
C'est clair ! C'est la seule collègue avec laquelle on peut rien faire! Peut-être
que je suis pas son type !? Ou elle pas le mien ? même si certaines fois !...
Rêve, Mulder, rêve.
Le fait est que la seule personne qui soit faite pour toi est Alex Krycek, qui
pour ton plus grand malheur est aussi l'homme qui travaille pour tes ennemis ou,
quoi qu'il en soit, contre toi.
Mais alors pourquoi je le désire tellement ? Et pourquoi après l'avoir vu,
est-ce que j'ai envie de le frapper ? Et puis, pourquoi je finis toujours par
retomber dans ses bras ?
Ah!
Maison, douce maison! Tu seras petite, bordélique et...
Mince! La cuisine est encore un plus gros bordel que le reste de l'appartement.
Je devrai au moins laver les couverts si je veux manger. Dans ce chaos c'est pas la peine d'inviter Scully... Je pourrais pourtant remettre de l'ordre avant qu'elle arrive! Au fond, elle habite pas juste derrière.
"Scully."
"Salut Scully!" "Mulder!? Il t'est arrivé quelque chose?"
Pourquoi devrait-il m'être arrivé quelque chose ?
"Non... Je voulais juste t'inviter à dîner chez moi."
"Tu a bu ?"
"Non, Scully. Je suis juste en train d'inviter ma collègue à dîner avec
moi. Y'a-t-il quelque chose à rajouter à cela ?"
"Non, non. Excuse-moi c'est juste que...ben, tu ne l'a jamais fait avant."
"Exact, c'est justement parce que je ne l'ai jamais fait que je voudrais
que tu viennes dîner chez moi."
"Ok. J'accepte, je serai là dans..."
"Prends tout le temps que tu veux."
"Merci!"
Bien.
Le premier pas est fait, maintenant mettons un peu d'ordre.
Espérons que la pizza et la bière lui conviennent.
Avec Alex tout était plus facile. Il ne faisait pas attention au désordre. Il
se fichait de devoir manger avec les mains et de boire à la bouteille. Tout était
plus simple avec lui...
Ne pensera-t-elle pas que tu veux la séduire ?
Bon, c'est pas qu'une petit partie de jambes en l'air me gênerait, mais...
Avec Alex l'étincelle jaillissait tout de suite.
C'est dommage qu'on ait pas beaucoup travaillé ensemble. On s'entendait
parfaitement. Il était toujours bien disposé à l'égard de mes théories.
Il... il me vénérait... Ben voyons ! Ca faisant probablement partie de la mise
en scène. Putain de merde, faut-il toujours que j'en arrive à penser à lui ?
Ca n'a pas été mon unique collègue, et ça n'a pas été l'unique collègue
avec qui j'ai eu une histoire. Et alors ? Pourquoi me poursuit-il ?
Ben, peut-être parce que ça a été le seul collègue homme qui soit entré
dans mon lit.
Je peux encore sentir son odeur.
Est-ce que c'est le t-shirt ?
Non... C'est que le souvenir que j'ai de lui est toujours vivant et qu'il est
tout le temps dans un coin à attendre des moments comme ceux-là pour surgir.
C'est la solitude qui me pèse... Quand je suis avec Scully ou pris par le
travail, je n'ai jamais le temps de penser à Alex... Mais quand je suis seul...
Surtout quand je suis seul à la maison... Il est mon idée fixe...
Ouais ! Je crois qu'on peut dire que cette maison ne peut pas mieux être
rangée.
"Scully."
"Où es-tu ?"
"Je suis presque arrivée à Alexandria, Mulder."
"Alors je mets les pizzas au chaud."
"D'accord !"
Voilà ! Scully sera là d'un moment à l'autre et tout sera terminé.
Ma solitude, mes souvenirs, et mon tourment... Oui, ce sera facile d'effacer
Alex pour ce week-end. Je pourrais demander à Scully de rester cette nuit,
comme ça... Ben voyons ! Comme ça elle pensera que je veux profiter d'elle
sexuellement. Je crois que l'opinion qu'elle a de moi est déjà suffisament négative
comme ça, mieux vaut ne pas faire empirer la situation.
Dans ce cas-là aussi, avec Alex c'était beaucoup plus facile.
Quand il passa sa première nuit ici, il ne s'émerveilla pas devant les vidéos
ou les journaux. Il ne fit pas non plus son sourire malicieux habituel. Et quand,
alors fatigué et saoul, je lui demandai de dormir avec moi... il accepta,
lui.
Pourquoi acceptas-tu ?
Est-ce que ça faisait partie du plan ou étais-tu amoureux de moi ?
Etait-ce ce que tu voulais ? Ce que tu espérais ?
Mais tu n'as jamais utilisé ma faiblesse pour me faire chanter. Pourquoi ?
Mince, Alex, je ne sais rien de toi. Tu es une énigme complète pour moi. Tu es
comme un pays étranger à visiter et à découvrir. Un pays avec ses mystères,
ses oeuvres d'art et ses lieux enchantés. Tu es comme un cadeau de Noël. Un
paquet bien enveloppé, avec des rubans et des pompons. Le paquet dont tu ne
sais pas ce qu'il contient jusqu'à ce que tu l'ouvres et que, en bien ou en
mal, c'est une surprise. Oui, un bel aspect qui cache quelque chose de sombre et
de mystérieux. Et c'est peut-être ton côté sombre qui m'attire; la partie
cachée. Le mystère m'a toujours poussé à chercher des réponses et tu es le
mystère fait homme. Un démon déguisé en ange ou, peut-être, seulement un
ange déchu. Au fond, ce ne sont pas ça les démons ? Des anges déchus. Tombés
tout en bas. En bas, en enfer... Là où tu m'a entraîné. Là où tu résides.
Mince, Alex ! Pourquoi est-ce que je t'aime autant ? Pourquoi est-ce que tu me
manques tellement ?
Pourquoi est-ce que je sens ta présence et que, quand je m'aperçois que ce
n'est qu'une sensation, me vient la chair de poule ? Pourquoi est-ce que tout
d'un coup j'ai froid ?
"Mulder."
"J'arrive."
"Salut !"
"Salut Scully ! Installe-toi."
"Merci pour l'invitation."
"C'est bête... j'ai fait les courses et j'ai pensé que nous ne faisions
jamais rien ensemble." "J'y pensais moi ausssi pendant je venais."
Ben voyons! Et maintenant on va faire quoi toi et moi ?
A coup sûr on finira par parler travail...
Avec Alex c'était le contraire. Nous finissions toujours... dans ma chambre.
Mon dieu, Alex, qu'est-ce que tu me manques ! |
Thanks: to my translator and friend Antoine | |
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I
would like to visit you for a while Get
away and out of this city Maybe
I shouldn't have called but someone had to be the first to break We
can go sit on your back porch Relax Talk
about anything It
don't matter I'll
be courageous if you can pretend that you've forgiven me Because
I don't know you anymore I
don't recognize this place The
picture frames have changed and so has your name We
don't talk much anymore We
keep running from the pain But
what I wouldn't give to see your face again Spring
time in the city Always
such relief from the winter freeze The
snow was more lonely than cold if you know what I mean Everyone's
got an agenda Don't
stop keep that chin up you'll be all right Can
you believe what a year it's been? Are
you still the same? Has
your opinion changed?
Because
I don't know you anymore |
I don't recognize this place The
picture frames have changed and so has your name We
don't talk much anymore We
keep running from the sentence But
what I wouldn't give to see your face again I
know I let you down Again
and again I
know I never really treated you right I've
paid the price I'm
still paying for it every day So
maybe I shouldn't have called Was
it too soon to tell? Oh
what the hell It
doesn't really matter How
do you redefine something that never really had a name? Has
your opinion changed? Because
I don't know you anymore I
don't recognize this place The
picture frames have changed and so has your name We
don't talk much anymore We
keep running from the pain But
what I wouldn't give to see your face again I
see your face I see your face (©® SavageGarden "I Don't Know You Anymore") |
Ce que je voudrais
Onze
heures moins le quart... Mulder devrait revenir d'un moment à l'autre.
La voie est libre.
Mulder, tu devrais te faire installer une serrure plus sure.
Ta-dam! Et voilà...
Putain!
Je ne croyais pas qu'en revoyant... le divan, l'ordinateur... ton
fauteuil préféré, j'aurais eu...
...le cafard.
Ca fait un bout de temps que je ne suis plus venu ici...
"Salut
les petits poissons !"
Allez Alex, laisse ton message et barre-toi, Mulder sera là dans quelques
minutes.
La chambre à coucher.
Qui sait s'il l'aura arrangée...
Non. Il semble qu'elle serve encore de débarras.
Tout est comme avant ici.
Et pourtant l'air que je respire est différent. Peut-être est-ce parce qu'entre-nous
ce n'est plus comme autrefois.
Ou peut-être est-ce parce que je t'aime.
Qui sait? Si après le bordel de Duane Berry je t'avais appelé et... expliqué
et, peut-être...
Peut-être quoi ? Je n'ai pas d'excuses pour ce que j'ai fait. Pour ce que je
suis.
Et me voilà ici maintenant.
Chez toi. Au milieu de tes affaires.
Me voilà à te laisser un message anonyme. Un message auquel tu donneras du crédit
seulement parce que tu ne sais pas qui te l'envoie.
Oh oui !
Parce que si tu savais que c'est moi qui veux t'aider, tu n'aurais pas confiance.
Tu n'y attacherais pas le moindre crédit.
Mais c'est moi.
Je suis le seul qui au fond croit encore en toi.
Qui prend des risques pour toi.
Bon ! A part peut-etre Scully.
Tu sais Mulder... Toi et moi avons eu peu de temps. Et même... très peu de
temps pour pouvoir se connaître, pour devenir complices. Pour pouvoir nous
expliquer.
Peut-être que tout aurait été différent.
Toi, tu aurais été différent.
Peut-être que maintenant tu ne me détesterais pas... Parce que tu me détestes
encore, n'est-ce pas ?
Oui, je ne crois pas qu'après Tunguska tu aies pu changer d'opinion sur moi.
Et pourtant j'ai payé.
J'ai perdu un bras dans cette histoire.
Et je continue de payer, mon cher. Plus que je m'y attendais. Plus que ceux qui
méritent de payer.
Mais comment dit-on ? C'est toujours l'innocent qui paie.
Moi.
Scully. Et... toi.
Mais l'homme réellement responsable de ce qui s'est passé dans nos vies...
ne paie pas.
Peut-être... ne paiera-t-il jamais.
Il vaut mieux que tu t'en ailles Alex. En plus de risquer ta vie, tu deviens
pathétique...
C'est juste que je voudrais te revoir.
Contempler ton visage. Me perdre dans tes yeux. Dans tes théories extravagantes.
Ce que je voudrais, Mulder, c'est que tu te fies à moi. Que tu acceptes mon
aide. Et au lieu de ça, je te vais te laisser ce billet et tu ne sauras pas que
c'est moi ton informateur.
Tu ne sauras jamais toute la vérité.
Et tu continueras ta vie.
Et tu iras de l'avant en te fiant à elle.
Merde! Alex! Mulder est là.
"Things are looking up"
"Ben on voit que tu la maintiens en forme."
Epargne-moi tes sarcasmes ou cette fois je te tue...
Ben voyons! Comme si tu ne savais pas que je n'y arriverais pas.
Bon... Nous y voilà.
"Si ce sont mes derniers mots, je veux un sursis."
Bien sûr que je te donnerai un sursis. Et même... je t'en dirai davantage. Qui
sait si tu me croieras ou si les choses entre nous resteront comme elles le sont. "Je ne suis pas venu pour te tuer... Je suis ici pour t'offrir mon aide." |
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